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L'environnement du centre Hospitalier Paul Cabanis a changé le 30 Août 2016, avec l'approbation par l'ARS de la convention constitutive du GHT 45, regroupant 9 Etablissements de santé publics du département :
De facto, la Communauté Hospitalière de Territoire a été dissoute, seule une direction commune des 3 Etablissements impactés : Le Centre Hospitalier de Pithiviers, le Centre Hospitalier de l'Agglomération Montargoise et le Centre Hospitalier Paul Cabanis de Beaune la Rolande a été maintenue.
Le Projet médical Partagé, lié au Projet de soins partagé, a été rédigé par filières de prise en charge, la filière gériatrique n'étant pas la moins dynamique, du fait de l'historique des coopérations des acteurs, au moins dans la partie nord-est du Loiret. A ce jour, des réunions à l'initiative de médecins et cadres motivés ont lieu régulièrement, pour avancer dans l'efficience des parcours de santé.
La mutualisation des Achats, axe prioritaire du déploiement du GHT, et première mission de l'Etablissement-support, le CHRO, a été engagée rapidement, et l'état des lieux des marchés publics réalisé dans chacun des 9 Etablissement membres. Désormais, tout renouvellement ou nouveau marché pour un CH est proposé à tous pour une démarche commune, au fur et à mesure des dates de fin d'exécution. Le GCS/Achats du Centre s'adresse directement à la Direction Achats du GHT 45 pour transmission à tous les membres de l'actualité de son activité.
Les différents métiers de l'Hôpital se sont rencontrés avec intérêt pour partage de bonnes pratiques et de bonnes idées.
L'idée du "collectif" progresse dans les pratiques et mentalités, et permettra, selon l'objectif assigné aux ES publics, d'optimiser aussi bien les parcours de santé que les finances de chacun des hôpitaux.
Le dispositif MAIA, issu du Plan Alzheimer, et destiné à l'organisation de l'offre de soins et d'aides aux personnes atteintes de maladies neuro-dégénératives, et plus généralement,aux personnes en perte d'autonomie, est mis en place sur l'est du Loiret.
Il représente le deuxième niveau de recours, après le CLIC du secteur, et permet à un gestionnaire de cas de prendre en charge l'ensemble des problématiques rencontrées par la personne. Ce dispositif permet "d'aller vers" plutôt que de laisser la personne venir chercher les informations et les aides qui lui sont nécessaires, ce qu'elle n'est justement pas forcément en mesure de faire.
Les médecins de l'Etablissement ont donné leur avis sur les besoins de l'Etablissement auquel l'outil télémédecine pourrait répondre.
L'outil est séduisant puisqu'il permettrait d'éviter de déplacements aux personnes âgées très fragilisées. Mais les personnes accueillies au CH Paul Cabanis ont besoin de consultations correspondantes à leurs polypathologies, principalement de consultations de gériatrie donc.
Par ailleurs la télémédecine ne peut remplacer la consultation physique, surtout la première consultation, et ne résoudra pas le problème crucial de pénurie de personnel médical. Puisqu'il faut un médecin au "bout du fil" dans tous les cas.
D’où l’idée d'un centre de télémédecine (interrégional ?) réunissant des experts disponibles pour plusieurs établissements ; et l’idée de recrutement de médecins gériatres récemment retraités, à temps partiel, pour ces expertises…?